Mon amie S. m’envoie le coucher du soleil à Tel Aviv. Ici, c’est la fin du week end.
C’était bien et c’était difficile aussi, je n’ai plus aucune sérénité en ce moment et j’essaie de gérer les choses une heure apres l’autre. Je vais à la piscine avec les enfants en m’efforçant de ne pas penser -et en effet, je ne pense pas, je mets de côté les choses que je pense devoir résoudre un jour; mais un jour, ce n’est pas maintenant.
Je me couche sur le lit d’Asia pendant qu’elle joue de la guitare, c’est tellement beau que j’en ai les larmes aux yeux. Je suis là et nous allons tous bien – c’est le plus important.
Pour la fête des mères, ma fille m’a envoyé une belle photo d’elle et moi. Moi, à 27 ans et elle, à 2. Quelle nostalgie j’ai pour cette personne qui n’est plus moi mais que je reconnais vaguement. Pour cet enfant que je portais sur la hanche en lui parlant doucement.
C’est la fin du week end et j’attends avec impatience la semaine prochaine. Demain. La vie.