La vérité, c’est que parfois on fait bien de s’arrêter un peu et de pleurer.

On peut aussi décider d’avancer les yeux fermés, on peut en vouloir à tout le monde, être porté par cette colère. Mais si on décide de s’arrêter, de regarder au fond de son âme et de sentir la douleur qui vient, qui se déplace, qui passe et qui revient, qui nous écrase par moments, si on l’appelle presque cette douleur, pour la vivre enfin, on en sort comme lavé de quelque chose et la vie recommence plus légère.

Et cela donne: des mois difficiles, des questions sans réponse immédiate, de l’incertitude et la peur de tomber dans le vide. Mais après tout cela vient un moment où on se sent un petit peu mieux.

J’ai repris le blog hier soir après plusieurs mois de silence et ce n’est qu’après avoir commencé à écrire que j’ai compris – je vais bien maintenant.

Je suis prête à vivre tout le reste et tout ce qui reste à venir, en confiance et avec la force que j’ai trouvée en moi.

Bonne semaine les poussins!