Ce n’est que le soir que j’ai un peu de temps pour m’assoir et écrire. Après que toute la journée soit passée, après les stages et la piscine et les enfants et le bowling, et les cris et les pleurs et les rires avec nos amis, je couche les petits et je suis seule. Il est étrange ce mois d’août, je veux qu’il passe vite, vite, et je chéris en même temps chaque moment – tous ces moments où mon coeur bat, plus qu’avant; et ce n’est pas toujours très simple, mais c’est. La vie, quoi.
Et puis Florence est revenue, qui m’a fait rire chez Pêle-Mêle au rayon enfants, un peu comme deux ados – et nous nous sommes prises en photos devant la vitrine avec tous nos livres, comme si c’était la première fois de notre vie qu’on achetait des livres. Et par moments c’est si doux, que je me surprend à penser: que ça ne s’arrête jamais.