Lire et se soûler de mots pendant que devant ma fenêtre, presque une petite tempête, on est en août et il fait froid, oui mais on s’en fout.
Après, il faudra les écrire tous ces mots, et bien sûr je n’en serai pas capable mais il me restera la douceur de les avoir lus, d’avoir partagé ce moment, d’avoir encore une fois acheté des livres que j’avais déjà – mais où? – et même le Rouge et le noir, lu à l’école à 16 ans.
Je vous fais rire, n’est-ce pas, on dirait vraiment que je ne m’en remets pas d’avoir acheté des livres, pourtant cela m’arrive assez souvent, croyez-moi.