La dureté 42/365

C’était tellement difficile, cette année. Ce Nouvel An par exemple, m’a pris par surprise avec sa dureté et puis j’ai eu peur – de quoi, je ne le sais pas exactement, mais la colère me fait toujours peur et j’en reste comme paralysée, dans le froid.

Je rentrais d’Italie et j’etais comme ça, toute sensible et toute douce parce que là-bas, ç’avait été dur et doux et sentimental à la fois, tellement fort aussi que certaines nuits je n’avais pas dormi.

Alors cette dureté ici, dont souvent je me suis sentie responsable – et tout le monde me disait mais non mais non ce n’est pas toi, mais moi je suis faite pour ça, pour culpabiliser – cette dureté je l’ai prise au visage de plein fouet, j’ai vacillé mais je ne suis pas tombée, aussi peut-être, sûrement, un peu, grâce à toute cette douceur de la semaine d’avant, à la force qu’elle m’avait donné malgré tout et à l’envie: de vivre.

Et puis j’ai peur.

Et puis je vis.

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