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D’humeur très mélancolique, ce matin je me suis assise devant la fenêtre et j’ai commencé à écrire.

Le petit est en bas devant la télé: je ne me l’autorisais pas quand Bianca était là, ou si je le faisais, c’était toujours avec un soupçon de culpabilité.

J’ai fait quelque chose de difficile hier soir, dont je n’arrive pas encore à parler ici. J’ai passé une nuit agitée de rêves angoissants, malgré un xanax et quelques rires avant de dormir. J’ai fait ce que j’aurais peut-être dû faire avant mais que je ne pouvais plus reporter maintenant.

Nous continuons. J’ai peur et je suis pleine d’incertitudes, mais avec la profonde intuition que ce que j’ai fait est bien. Qu’il n’y avait pas d’autre moyen.

L’amour se nourrit aussi de choix difficile et il n’est pas forcément fait de proximité. L’amour, c’est aussi s’éloigner un peu.

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