Je sais que certains livres, il faut les lire à voix haute, du moins des passages, et que quand l’écriture est belle, simple, liquide et limpide, cela me donne beaucoup de plaisir que t’entendre cette musique que je me joue à moi-même, qui vient des mots et des phrases de Nathalie Skowronek et que j’avais déjà aimée dans « Karen et moi » et dans « Max, en apparence ».
Avec un jour de retard, parce que j’ai tellement la tête ailleurs en ce moment et que les choses ne sont pas simples, j’ai traversé la place et chez Candide j’en ai acheté deux – deux mondes sur mesure, un pour moi et un pour mon amie Laurence, qui, j’en suis sûre, l’aimera comme moi.
Puis je me suis mise à lire, en voiture, en allant à un rendez-vous, aux feux rouges et aussi un tout petit peu en roulant, j’avoue, ce livre que j’attendais et dont l’écriture rythmée a mis un peu d’ordre, hier, dans mes pensées et dans mes émotions.
Le lendemain, c’est maintenant; je me suis réveillée très tôt et assez contente de ne pas l’avoir terminé encore. Je m’assieds par terre dans le chambre de mon fils, je lis. Cela donne un cadre à tout ce qui se passe autour, à toute cette énergie qui n’est pas toujours positive. Je lis, et les mots m’apaisent.