Quand cet automne la vie est devenue vraiment difficile, non pas difficile, difficile c’était autre chose et c’était en 2013 et il n’y a pas de comparaison, mais dure, âpre, rugueuse, quand cet automne j’ai eu l’impression de tomber dans le vide – mon père et ma belle-mère étaient là.

Je dis, en parlant d’eux, « mes parents ». Ma mère est morte il y a longtemps, ce qui me reste de famille, la chance que j’ai d’être bénie de cette famille, c’est eux.

Pendant un mois, tous les soirs, les enfants couchés et seule à Marechal Ney, je les appelais et nous passions une heure au téléphone à trois. Je pleurais , et ils m’écoutaient, et puis ils parlaient et à la fin ils me faisaient rire.

Mon père voulait venir me voir, mon père qui déteste voyager et qui a 81 ans, et ma belle-mère qui déteste être seule.

Voici ce qui s’est passé en septembre 2024 et voici ce qu’ils ont fait.

Les mots pour dire merci seraient d’une grande banalité, alors je ne les dis pas. J’écris simplement ces quelques mots, et je sais la force que vous m’avez donnée, j’ai vu ce que vous avez fait. Je n’oublie pas.