Pendant mes études de droit je travaillais le soir, pour gagner un peu d’argent de poche, dans un restaurant qui s’appelait A Malte.
Comme j’étais jeune et un peu jolie, j’avais quelques admirateurs qui venaient souvent et qui parfois m’attendaient jusqu’à 2 heures du matin. On allait boire des verres après, on sortait un peu. Parmi eux, il y avait C., qui étudiait l’architecture à Saint-Luc et qui habitait Saint-Gilles pas loin du Malte, et pas loin de chez moi. Un soir, après 8 heures de travail et quelques verres, il m’avait invitée chez lui et s’était mis au piano pour jouer cette musique.
Aujourd’hui, tôt, dimanche, 4 degrés, en rentrant de Waterloo où j’ai déposé Ben à un anniversaire, je suis tombée par hasard sur ce morceau dans la playlist d’Asia et j’ai repensé à ce moment un peu hors du temps, à ce moment de grâce que j’avais oublié et qui tout à coup me revient à l’esprit et dont je me rappelle la douceur. J’ai eu envie de l’écrire ici, pour ne pas l’oublier de nouveau.
Bon dimanche les amis, et qu’il soit doux.
Merci. Oui c’est magnifique, Michael Nyman la musique du film « THE piano ». Ce film de Jane Campion, je me souviens l’avoir beaucoup aimé.