La vérité, c’est que depuis tout ça je les regarde dans les yeux. Je leur parle et je les écoute. Je remarque ce qu’ils font et disent mille fois plus qu’avant et je les aime peut-être encore plus: j’ai du plaisir à voir comment ils sont, qui ils sont. Je ne veux plus qu’ils ressemblent à d’autres, à ce qu’il faut être, à ceux qui sont bien élevés et tellement comme il faut. J’aime chez eux ce qui est étrange et particulier et qui est eux, j’aime cette famille de 4, que personne n’aurait imaginée, et surtout pas moi, et les interactions dures et douces entre eux, les gestes familiers et tendres, les gestes irrités – la place des uns et des autres dans un mouvement continu et changeant qui fait que nous: vivons.
Et j’ai même la prétention, par moments, de penser que c’est ça que j’aime, plus que tout le reste; que je faisais tellement fausse route quand je croyais vouloir qu’ils soient come tous les autres, ou comme certains autres. Que je préfère nous. Nous comme ça, avec dix-mille états d’âme par minute et pas forcément super bien élevés; un peu bruts et sans cette patine, ce vernis de trop bonne éducation qui cache parfois ce qu’il a a en dessous – mais avec du coeur.
Et que j’aime ces mots, et que j’aime ce texte. Tes textes. Ton blog. Qui me touche tant. Merci Ludovica – toi que je ne connais pas « pour de vrai » mais dont je me sens si proche à travers ces textes, ces images.
Merci…
Chère Marie,
Merci, merci pour ton message qui me réchauffe le cœur. ❤️