J’aime peu de gens, mais ceux que j’aime, je les aime beaucoup.

On rit de ça ici, ma fille me dit que je n’aime pas les gens, moi-même je le dis par moments, pour justifier mon besoin de solitude.

La vérité, c’est que j’aime peu de gens mais ceux-là, je les aime beaucoup. J’aime certaines personnes et d’autres pas du tout, sans aucun critère pré-établi et au fond, sans aucune raison. J’aime des gens qui me ressemblent et d’autres avec qui je ne partage rien. Sauf le fait de s’être reconnu et d’être bien ensemble.

De manière générale, ces derniers temps, j’aime un peu de douceur et j’évite ceux avec qui les rapports sont trop durs – dans le sens, empreints de dureté. Je recherche une certaine bienveillance chez les autres, de même que je m’efforce d’en avoir moi-même. 

Plus j’y pense, plus je me dis que la base de tout, en amitié, est vraiment une certaine reconnaissance inconsciente de l’autre. On se reconnaît, et la plupart du temps on ne sait même pas pourquoi.

Voici ma boîte de Crayola. Mes filles me les ont ramenés de New York. J’aime faire d’étranges dessins avec des formes arrondies, j’aime aussi tout simplement les sentir. 

C’est la fin des vacances et demain tout recommence – école, courses, activités; et heureusement, un peu de solitude pour moi.

Bonne semaine les petits!