Je voulais écrire à Ibiza et je ne l’ai pas fait. Aujourd’hui, qui est le jour de notre départ, est aussi le premier où j’arrive à me lever avant les enfants.

J’avais imaginé que je me serais levée tôt pour s’assoir sur la terrasse, écrire et faire mon yoga et ma méditation – je n’ai presque rien fait de tout cela.

Je croyais aussi que le retour allait être facile, parce que si Bruxelles ne me manque pas, les gens, eux, me manquent fort.

Mais hier soir – bon, c’est plus compliqué que ça, j’ai pensé.

Mais ce matin avec la mer toute calme devant moi, les bateaux au loin qui ont passé la nuit devant Cala Tarida, tout ce calme et cette beauté, je pense: je voudrais rester encore un peu. Encore.

Je pense: ce n’est pas si simple. Je pense: à moi de le rendre simple.

Alors on se lève, on fait les valises et hop hop, on y va. A dans quelques heures!