Je me glisserai dans un bain très chaud qui détend les muscles et fait monter les larmes aux yeux. Je penserai à cette journée, à cette semaine – mais surtout à cette journée qui était douce et qui était dure, je me dirai que ça, j’ai choisi, ça et pas autre chose, et j’en serai contente.

Ce sera la fin de la journee. Un peu de silence un peu de solitude. Les semaines sont longues et intenses et j’ai appris à aimer de nouveau le week-end, le temps lent avec les enfants – qui, la semaine, me manquent beaucoup. Mais ces journées longues et intenses – je les adore.

« S’émerveiller de la force des gens, de ce qu’ils cachent tous » – ma fille écrit ça. Comme elle est étrange cette phrase, et comme elle me ressemble, avec ces deux parties qui en apparence n’ont rien à voir l’une avec l’autre. La force des gens. Leurs secrets. Et bien qu’elle ne l’ait pas du tout écrite pour moi, je la prends pour moi un petit peu. Notre force. Et ce qu’on cache. Je pense que même derrière les larmes on trouve de la force. Je pense que nos secrets sont parfois doux parce qu’ils sont tellement nous: l’essence de nous. Ce qui nous touche et ce que nous avons de plus intime. Ce qui nous définit et nous sommes seuls à connaître. Ce que nous avons de plus beau et de plus tendre.

C’est maintenant que je me glisse dans l’eau chaude. À demain les amis.