Yoga 322/366

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Ce dont j’ai peu parlé ici, c’est le yoga et le bonheur que cela me donne, la place de plus en plus importante qu’il a pris au fil des années et les rencontres précieuses que j’ai faites grâce à ce qui était une pratique physique et est devenu peu à peu un mode de vie.

D’abord, il y avait S., qui m’a amenée chez Jean-Claude il y a quelques années. Puis il y a eu des hauts et des bas, et des moments où je n’y arrivais plus, c’était trop intense et, vraiment, je ne pouvais plus. Je faisais trois fois le tour du paté de maisons, je me garais, puis je repartais – j’avais peur que mon corps ne soit pas assez fort pour une pratique qui dure une heure et demie et qui est en mouvement presque constant.

Après, il y a eu S., une autre S., qui a eu la patience de m’apprendre de nouveau, d’écouter mes fragilités, d’insister sur ce que je faisais bien, de m’encourager. Surtout, de m’apprendre le plaisir dans la pratique. Jusqu’au jour où j’ai eu assez de force pour retourner chez Jean-Claude, où je n’avais plus peur.

Puis on a tous commencé à parler de cette formation de professeur de yoga, qui dure 5 ans, un week end par mois, et qui serait la dernière que Jean-Claude donnerait – et moi, comme à mon habitude, j’ai commencé par dire non, je n’en suis pas capable, je n’ai rien à apprendre à personne et d’ailleurs Jean-Claude lui-même n’acceptera jamais. Et S., et A. et T. m’ont encore une fois encouragée. S. m’a même amenée physiquement devant la porte du bureau de J.C. et m’a poussée à l’intérieur.

Et enfin: c’est maintenant. Ces week ends de formation, je les attend, je compte presque les jours: c’est un tel bonheur. Et si je savais que j’allais aimer la pratique, que j’allais être envoûtée par la théorie, je ne m’attendais en revanche pas à trouver autant de plaisir dans notre petit groupe. Je n’ai aucune idée de combien nous sommes à suivre les cours, j’avoue qu’il y a des gens que je connais à peine, mais notre petit groupe à nous, nous qui nous envoyons des messages presque tous les jours, nous qui nous gardons les tapis, nous qui mangeons ensemble et nous racontons nos vies: ce sont des liens très forts auxquels je n’étais pas préparée. Que je chéris. Qui rendent ma vie plus belle et plus lumineuse.

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