On bloggue 162/365

On bloggue pour être léger ou on bloggue pour faire de la pub, on bloggue parce qu’on est un peu narcissique ou on bloggue pour montrer comment on habille ses enfants – mais pour dire la vérité, ce n’est pas vraiment l’endroit.

Pendant toute l’année 2016, j’ai essayé de dire ce qui était vrai tout en le cachant, je me suis mille fois posée la question – même ici – de ce qu’on peut dire, de ce qu’on ne peut pas. J’y suis arrivée par moments et j’ai été surprise, étonnée aussi, de voir que mes textes touchaient même ceux qui ne connaissaient pas l’histoire; il y a eu notamment « il n’y a pas 46000 langages de l’amour », qui a plu, qui a fâché, qui a interpellé même des gens qui ne me connaissent pas – et pourtant, qui l’a vraiment compris?

Et puis il y a les années de silence. Dans ma tête, j’écris tout le temps, je ne pense pas: j’écris. Mais tous ces mots, ils restent là, emprisonnés. Maintenant, je ne peux pas. C’est une année de silences, et les silences sont bons aussi, à se demander: qui je suis, et qui je ne suis pas. Qu’est-ce que je peux, et qu’est-ce que je ne peux pas.

 

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