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Les nuits sont douces à Molière et je lis de nouveau.

Aujourd’hui, j’ai trouvé ça:

« Ce que je ne t’ai pas dit aujourd’hui, c’est comme je suis émerveillée par toi chaque fois que je te vois. Comme j’aime qui tu es. Même quand tu ne vas pas tout à fait dans mon sens, même quand je voudrais autrement, c’est toi que j’aime et pas la liste de ce que tu fais pour moi.
Je ne t’ai pas dit non plus comme j’aime être avec toi. J’aime ton rire quand je te fais rire. J’aime ton regard quand il devient un peu doux et intense. J’aime quand tu es léger et j’aime aussi quand ton regard s’assombrit et que je ne peux que deviner ce qui se cache derrière.
Je ne t’ai pas dit que j’aime quand tu me touches, quand tu me mords, quand tu m’embrasses quand tu me lèches quand on fait l’amour le soir et puis de nouveau le matin, et je me dis que ces moments de grâce, ils doivent vouloir dire quelque chose, que ce n’est pas juste mon corps qui répond au tien, ce sont sûrement nos coeurs aussi.
Et je ne t’ai pas dit, enfin, que je te fais confiance, parce que je le décide maintenant, et que je sais que quoi que tu fasses, tu feras pour le mieux. »
J’ai pensé que si on arrivait à dire des choses comme ça, peut-être la vie serait plus simple.
Si on arrivait à faire abstraction de nos blessures et de nos peurs. Si on avait cette force, cette stabilité, cette ouverture du coeur qui permettrait de regarder l’autre .
J’ai pensé que de le dire, c’est déjà un début. Et que je me souhaite d’autres lectures comme celle-ci.

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