Je prends ces photos d’A., parfois. Ce sont des images de poses de yoga, mais pour finir ce qui m’en reste, ce sont ces instants de beauté qui n’ont rien à voir avec la pratique: un bras, le dessin de l’épaule, une main posée là qui semble à peine efflorer le sol.
Le soir, je vais à son cours où j’ai l’impression que chaque semaine je vais plus loin: que je me perd dans une espèce de prière du corps et de l’âme, où mon intention me porte, portée elle-même par le corps, par le mouvement continu d’une heure et demi, une danse rigoureuse rythmée par moi qui compte à l’intérieur de chaque respiration et par la voix d’Alice, forte et rassurante à la fois: UN DEUX TROIS QUATRE CINQ.
Reconnaissante pour cette belle journée qui commence et pour la force que je trouve au fond de moi, toujours, à la fin, quand je crois que je perds pied, je vous embrasse, les amis.